Politique
Kinshasa : Muyaya appelle à la vigilance contre la stratégie d’infiltration pendant les manif’ anti-Rwanda

Des manifestations populaires et spontanées de dénonciation de l’agression rwandaise sont organisées à travers la ville de Kinshasa depuis ce mardi matin.
Ces manifestations ont été saluées par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, lors de son intervention, ce même mardi, sur les antennes de la télévision publique.
Le porte-parole du gouvernement a particulièrement été enchanté par cette « mobilisation spontanée et légitime » des Kinois qui ont profité de l’occasion pour « témoigner leur soutien à nos FARDC et à nos populations de Goma ».
Malheureusement, ces manifestations ont été émaillées des actes de violence, de vandalisme et de pillage. De manière « ferme », Muyaya a condamné ces dérapages, tout en appelant à la vigilance.
« Vigilance contre la stratégie d’infiltration de l’ennemi poussant à des actes intolérables lors de l’expression de colère des populations Congolaises », a-t-il lancé.
Le ministre de la Communication a par ailleurs rassuré que les éléments de la police sont intervenus pour « rétablir l’ordre et renforcer le dispositif de sécurité de toutes les ambassades ».
Et ce, étant donné que plusieurs ambassades, dont celle des États-Unis, de la France et du Rwanda, ont été victimes des actes de vandalisme de la part des manifestants congolais. Ces actes ont déclenché un incendie à l’ambassade de France à Kinshasa. Cet incendie, à en croire un tweet du ministre français des Affaires étrangères posté ce mardi, n’a causé aucun dégât humain.
Gatien D. Kasongo
Source: https://daynewsrdc.net/2025/01/28/kinshasa-muyaya-appelle-a-la-vigilance-contre-la-strategie-dinfiltration-pendant-les-manif-anti-rwanda/
Politique
RDC: Agression Rwandaise : la ministre déléguée Irène Esambo et les personnes avec handicap de la RDC saisissent la CPI pour enquêter et sanctionner le Rwanda

La RDC -République démocratique du Congo- est victime d’une guerre d’agression de la part de son voisin, le Rwanda, voilà plus de trois décennies.
Comme pour les femmes et les enfants, les personnes avec handicap ont subi et continuent de subir plus durement les affres de cette agression, dans toute la partie Est du pays [Nord Kivu, Sud Kivu, Ituri, Haut Uélé et Bas Uélé]; non seulement plusieurs personnes sont devenues handicapées suite à cette guerre d’agression, mais aussi les personnes avec handicap sont gravement exposées aux violences et autres crimes perpétrés par les assaillants sur le terrain.
Pour rappel, en 2003, lors de l’élaboration de l’étude commanditée par la Banque Mondiale sur «Handicap et Pauvreté en RDC», il a été révélé par les experts du ministère de la Santé, que la guerre à l’Est constitue l’une des causes majeures de l’augmentation du nombre des personnes avec handicap en RDC, alors que le pays peine à mettre en place des mesures pour l’amélioration des conditions de vie de ces personnes vulnérables.

À son arrivée à la magistrature suprême, en 2019, le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, reconnaissant les conséquences de cette guerre d’agression sur les personnes avec handicap en RDC, dans sa volonté de promouvoir l’inclusion sociale, a créé au sein du Gouvernement central, un ministère en charge des personnes avec handicap, pour assurer leur prise en charge et aussi lutter contre les effets de la guerre sur les personnes avec handicap.
Le dernier assaut du Rwanda et ses supplétifs du M23 dans la partie Est de la RDC a encore aggravé la situation des personnes avec handicap, à cause de l’ampleur et de la nature des violences et crimes orchestrés sur terrain.
L’utilisation des bombes, des mines anti personnelles et des armes blanches par les assaillants crée beaucoup de personnes avec handicap, aussi bien parmi les civiles que dans les rangs des militaires en RDC.
Plusieurs femmes handicapées sont violées, les personnes aveugles et sourdes à cause de la spécificité de leur handicap sont mortes par milliers, sans que personne ne parle de leur situation ; ce sont des victimes silencieuses de cette guerre d’agression.
Dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu et autres territoires actuellement sous occupation des militaires rwandais et terroristes du M23, les personnes avec handicap sont exposées à la mort certaine par manque d’eau, de nourriture ainsi que d’autres représailles.Il est temps que le monde ouvre les yeux sur cette machine à fabrication des personnes avec handicap, créé par le Rwanda et ses supplétifs du M23, à travers la guerre d’agression en RDC.
• Que la guerre cesse en République démocratique du Congo ;
• Que les militaires rwandais et les M23 rentrent dans leur pays le Rwanda ;
• Que la Cour Pénale Internationale documente toutes les exactions de cette guerre d’agression du Rwanda sur les personnes avec handicap en RDC ;
• Que les Nations Unies constatent les effets néfastes de la guerre d’agression du Rwanda sur les Personnes avec handicap en RDC ;
• Que le Conseil de Sécurité des Nations Unies condamne le Rwanda pour violation des dispositions de la Résolution 2475 relative à la protection des personnes handicapées dans les zones de conflits ;
• Que les Nations Unies et les autres partenaires intègrent la donne handicap dans l’assistance humanitaire à l’Est de la RDC et qu’ils appuient les efforts du pays pour l’inclusion sociale des personnes avec handicap sur le terrain.
Culture
RDC: L’Heure des choix cruciaux: Cohérence, action et volonté politique sont impératives

La crise sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo n’est pas une fatalité. Elle est le résultat d’une série de choix, d’actions et d’inactions qui ont conduit le pays au bord du précipice. Pour éviter le chaos, une rupture radicale avec les pratiques passées s’impose. Il est temps de cesser les faux-semblants et de faire preuve d’une volonté politique inébranlable pour restaurer la paix et la stabilité.
Les contradictions publiques entre le Président Tshisekedi et Vital Kamerhe ne sont pas de simples divergences d’opinions. Elles sont le symptôme d’une crise de gouvernance profonde qui mine la crédibilité de l’État. Comment le gouvernement peut-il espérer inspirer confiance et mobiliser les énergies lorsque ses plus hauts responsables affichent des positions diamétralement opposées sur une question aussi cruciale que la négociation avec le M23 ? Il est impératif de mettre fin à cette cacophonie et d’adopter une ligne claire et cohérente.
La nomination d’un gouverneur parallèle par le M23 n’est pas un simple acte de défiance. C’est une tentative flagrante de déstabilisation et une remise en question de la souveraineté de l’État congolais. Tolérer une telle situation reviendrait à légitimer l’action des groupes armés et à encourager leur expansion. Une réponse ferme et un déploiement massif de forces de sécurité sont nécessaires pour rétablir l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire.
Le mandat d’arrêt international contre Corneille Nangaa est une victoire symbolique, mais il ne doit pas masquer l’ampleur du défi. Il est essentiel de poursuivre l’enquête, d’identifier et de démanteler les réseaux de soutien dont bénéficie l’AFC. Il faut également s’attaquer aux causes profondes de la rébellion, notamment la corruption, l’impunité et l’exclusion sociale. Ce n’est qu’en s’attaquant à ces problèmes structurels que l’on pourra prévenir l’émergence de nouveaux groupes armés.
Le ras-le-bol de la population congolaise est palpable. L’inaction du gouvernement, la persistance de la violence et le sentiment d’abandon nourrissent la colère et le désespoir. Il est impératif d’écouter la voix du peuple et de répondre à ses aspirations légitimes à la sécurité, à la justice et à la paix. Ignorer cette colère serait une erreur fatale qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la stabilité du pays.
La RDC est à un tournant de son histoire. Le gouvernement doit faire preuve de courage politique et prendre des mesures audacieuses pour inverser la tendance. Il est temps de choisir entre la passivité et l’action, entre la division et l’unité, entre le chaos et la stabilité. L’avenir de la RDC en dépend. Il est impératif d’agir, maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. L’histoire jugera.
Merveille Maleya
Source: https://transparenceinfo.com/2025/02/06/lheure-des-choix-cruciaux-coherence-action-et-volonte-politique-sont-imperatives/a-la-une/
Économie
RDC- Guerre d’agression pour l’exploitation des ressources naturelles : l’Union Européenne finance l’horreur !

Contre toute attente, et loin de son costume politique, le prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, opposant au régime en place et candidat malheureux à la présidentielle de 2023, parle le même langage que Kinshasa au Parlement de l’UE -Union européenne-. Lors de son intervention «magistrale» via visioconférence, le professeur Dénis Mukwege coince les Etats membres de l’UE, en des termes complémentaires pour leur soutien «visible» au Rwanda. Ce mercredi 05 février, l’UE était appelée à siéger sur la crise dans l’Est de la RDC, aggravée par l’occupation de la ville de Goma et ses environs.
Depuis l’aggravation de la crise dans l’Est de la RDC, beaucoup sont des députés européens qui se lèvent pour condamner l’opacité des accords de partenariat sur l’achat des minerais de sang par l’Union Européenne via le Rwanda. Des responsables de la classe politique française n’hésitent pas à qualifier l’Union européenne et la France de «receleurs».
Vêtu de sa casquette humanitaire, le Prix Nobel de la paix 2018 est resté intraitable face aux crimes de guerre en répétition depuis l’occupation rwandaise sur le sol congolais, en accusant directement l’Union Européenne et la Communauté des Etats de continuer à «tolérer l’intolérable». Il a dénoncé une inaction qui s’apparente à la complicité de l’UE face à la montée en puissance de la crise humanitaire la plus négligée de notre temps, et ce, malgré les rapports des experts de l’ONU et ceux des ONGs indépendantes, démontrant l’implication directe du Rwanda.
Mukwege renseigne que les hôpitaux de Goma sont totalement débordés, des gens meurent comme des mouches, il n’y a pas de matériel. Plus de 3.000 malades nécessitent des chirurgies, plus de 3.000 cadavres ont été retrouvés et plusieurs centaines d’autres pourrissent dans des morgues.
Mukwege décrit l’horreur de la guerre d’agression accompagnée des crimes contre l’humanité, qui verse aujourd’hui 25 millions de Congolais dans l’insécurité alimentaire aiguë, alors que le pays peut permettre des récoltes suffisantes, pas seulement pour le Congo mais pour toute l’Afrique.
«La violence sexuelle est utilisée comme arme de guerre. L’ONU a enregistré plus de 90.000 cas de violence sexuelle liés au conflit au Nord-Kivu, en 2023. C’est un chiffre d’une année seulement. L’ONU a publié les chiffres de 123 000 cas de violences basées sur le genre en RDC. Ce qui représente une femme qui est violée après toutes les 4 minutes. Des chiffres qui sont stupéfiants de voir à quel point on peut laisser et négliger cette population dans une souffrance inouïe», a indiqué Denis Mukwege.
Des sanctions immédiates et coordonnées contre le Rwanda !
A la base, il s’agit d’une guerre d’agression pour l’exploitation des ressources naturelles de la RDC. Le cobalt congolais et son coltan ou tantale, qui pouvaient servir l’humanité de manière propre, sont puisés illégalement au Congo par le Rwanda et comptabilisés parmi les matières essentielles pour la transition énergétique et des nouvelles technologies par les puissances économiques. Denis Mukwege s’accroche aux sanctions immédiates et coordonnées de la Communauté des Nations, comme solution à cette agression barbare rwandaise du 21ème siècle. La suspension de toute aide humanitaire et militaire, ainsi que des sanctions économiques ciblées contre les responsables rwandais impliqués dans les trafics de minerais et les crimes de guerre, et un arrêt des partenariats internationaux avec le Rwanda et le renforcement de la transparence de la chaîne d’approvisionnement, pour empêcher l’utilisation des minerais de sang sur les marchés mondiaux.
«L’ONU, les rapports indépendants des ONGs, des agences de renseignements occidentales, ont documenté le soutien direct du Rwanda au M23, y compris les assistances militaires et la coordination logistique. Malgré ces faits, le Rwanda continue de recevoir l’aide internationale et demeure un partenaire de choix pour les puissances mondiales. Il est contradictoire que le pays africain parmi les plus grands contributeurs de soldats de la paix aux Nations Unies soit celui qui tue aujourd’hui les soldats de la paix dans le pays où il est agresseur. Comment pouvons-nous comprendre cette attitude ?», s’est interrogé le médecin gynécologue rd-congolais.
Il plaide pour que l’UE, les USA, la Communauté des Nations, ne baissent plus les yeux sur les actions du Rwanda en RDC. Les pays dits démocratiques également de ne plus tolérer l’intolérable. Les pays qui partagent avec la RDC les valeurs démocratiques, les valeurs humanistes, de ne plus continuer d’accepter ce que le Rwanda continue de commettre en toute impunité. Il a rappelé que le Rwanda n’est pas seulement complice de ce qui se passe en RDC, il mène activement une guerre d’agression sur le territoire congolais, en bafouant la charte des Nations Unies, en bafouant le droit international et humanitaire.
Source: https://www.opinion-info.cd/politique/2025/02/06/rdc-guerre-dagression-pour-lexploitation-des-ressources-naturelles-lunion
-
Politique2 months ago
Urgent : Combats intenses à Gisenyi
-
Politique1 month ago
Limeté en feu ce matin
-
Politique2 months ago
HAUTE TENSION À GOMA : ENTRE INCURSION DU M23, REDDITION ET RÉSISTANCE DES FARDC & WAZALENDU
-
Politique2 months ago
Guerre du M23 : Cinq personnes tuées dans la ville rwandaise de Gisenyi touchée par de bombes
-
Politique1 month ago
#RDC| #KINSHASA | Le Vice-Premier Ministre de l’Interieur exhorte la population congolaise à rentrer chez eux et garder le calme
-
Culture1 month ago
Marche de soutien aux FARDC à Kinshasa
-
Politique2 months ago
Rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame mercredi pour discuter de la guerre dans la partie Est de la RDC
-
Politique2 months ago
RDC-Rwanda : Des tirs atteignent le territoire rwandais, des civils blessés à Rubavu