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Politique

Carnage à Goma : plus de 3000 décès recensés, l’ONU convoque une session spéciale ce vendredi

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Les Nations-Unies- établissent un bilan de plus de 3000 décès, à la suite du carnage perpétré dans la ville de Goma, au Nord-kivu, par l’Armée rwandaise, sous couvert de ses supplétifs du M23-AFC. Face à l’urgence, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU convoque, ce vendredi 07 février, une session spéciale à la demande de la RDC

Ce bilan présenté au Conseil des droits de l’homme de l’ONU est encore provisoire. La demande congolaise pour la convocation de ladite séance a recueilli plus de seize signatures, soit un tiers des membres exigés. Et aussi, vingt neuf sur quarante pays très favorables quant à la tenue de cette séance.

Une forte délégation ministérielle de la RDC est attendue à cette séance, afin de défendre la cause de la population victime. En dehors des atrocités commises, l’on signale aussi les pillages systématiques des biens par les rebelles acheminés au Rwanda.

Au plan interne, les deux Chambres du Parlement ont entamé la session extraordinaire, à la demande du Président de la République Félix Tshisekedi. Les deux Chambres ont convenu de mettre en place une commission mixte, afin de proposer des stratégies diplomatiques et politiques, pour la sortie de la crise.

Mercredi 5 février 2025 – 08:06
Source : https://www.opinion-info.cd/diplomatie/2025/02/05/carnage-goma-plus-de-3000-deces-recenses-lonu-convoque-une-session-speciale

Politique

RDC: Agression Rwandaise : la ministre déléguée Irène Esambo et les personnes avec handicap de la RDC saisissent la CPI pour enquêter et sanctionner le Rwanda

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La RDC -République démocratique du Congo- est victime d’une guerre d’agression de la part de son voisin, le Rwanda, voilà plus de trois décennies.

Comme pour les femmes et les enfants, les personnes avec handicap ont subi et continuent de subir plus durement les affres de cette agression, dans toute la partie Est du pays [Nord Kivu, Sud Kivu, Ituri, Haut Uélé et Bas Uélé]; non seulement plusieurs personnes sont devenues handicapées suite à cette guerre d’agression, mais aussi les personnes avec handicap sont gravement exposées aux violences et autres crimes perpétrés par les assaillants sur le terrain.

Pour rappel, en 2003, lors de l’élaboration de l’étude commanditée par la Banque Mondiale sur «Handicap et Pauvreté en RDC», il a été révélé par les experts du ministère de la Santé, que la guerre à l’Est constitue l’une des causes majeures de l’augmentation du nombre des personnes avec handicap en RDC, alors que le pays peine à mettre en place des mesures pour l’amélioration des conditions de vie de ces personnes vulnérables.

Photo d'illustration

À son arrivée à la magistrature suprême, en 2019, le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, reconnaissant les conséquences de cette guerre d’agression sur les personnes avec handicap en RDC, dans sa volonté de promouvoir l’inclusion sociale, a créé au sein du Gouvernement central, un ministère en charge des personnes avec handicap, pour assurer leur prise en charge et aussi lutter contre les effets de la guerre sur les personnes avec handicap.

Alors que le pays s’efforce à éradiquer les effets de la guerre Rwando- Ougandaise sur le sol congolais en 2000, voilà qu’en 2020, le Rwanda fait ressurgir le M23, en stoppant ainsi l’élan pris par notre pays pour l’amélioration des conditions de vie des personnes avec handicap.

Le dernier assaut du Rwanda et ses supplétifs du M23 dans la partie Est de la RDC a encore aggravé la situation des personnes avec handicap, à cause de l’ampleur et de la nature des violences et crimes orchestrés sur terrain.

Photo d'illustration

L’utilisation des bombes, des mines anti personnelles et des armes blanches par les assaillants crée beaucoup de personnes avec handicap, aussi bien parmi les civiles que dans les rangs des militaires en RDC.

Dans les camps des déplacés internes, les personnes avec handicap vivent dans des conditions inhumaines et sont exposées à l’insécurité et violence permanentes à la suite de la persistance de la guerre dans la région, car, ne pouvant pas fuir lorsque les autres personnes valides se mettent à l’abri des bombes et missiles.

Plusieurs femmes handicapées sont violées, les personnes aveugles et sourdes à cause de la spécificité de leur handicap sont mortes par milliers, sans que personne ne parle de leur situation ; ce sont des victimes silencieuses de cette guerre d’agression.

Dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu et autres territoires actuellement sous occupation des militaires rwandais et terroristes du M23, les personnes avec handicap sont exposées à la mort certaine par manque d’eau, de nourriture ainsi que d’autres représailles.Il est temps que le monde ouvre les yeux sur cette machine à fabrication des personnes avec handicap, créé par le Rwanda et ses supplétifs du M23, à travers la guerre d’agression en RDC.

Pour ce faire, les personnes avec handicap de la RDC ont, dans un Mémorandum sur la violence et les crimes commis sur les personnes handicapées par le Rwanda et ses supplétifs du M23 pendant l’invasion de la partie Est de la RDC, formulé quelques demandes:

• Que la guerre cesse en République démocratique du Congo ;

• Que les militaires rwandais et les M23 rentrent dans leur pays le Rwanda ;

• Que la Cour Pénale Internationale documente toutes les exactions de cette guerre d’agression du Rwanda sur les personnes avec handicap en RDC ;

• Que les Nations Unies constatent les effets néfastes de la guerre d’agression du Rwanda sur les Personnes avec handicap en RDC ;

• Que le Conseil de Sécurité des Nations Unies condamne le Rwanda pour violation des dispositions de la Résolution 2475 relative à la protection des personnes handicapées dans les zones de conflits ;

• Que la CPI ouvre la procédure judiciaire contre les responsables politiques et militaires rwandais impliqués dans ces crimes ;

• Que les Nations Unies et les autres partenaires intègrent la donne handicap dans l’assistance humanitaire à l’Est de la RDC et qu’ils appuient les efforts du pays pour l’inclusion sociale des personnes avec handicap sur le terrain.

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Culture

RDC: L’Heure des choix cruciaux: Cohérence, action et volonté politique sont impératives

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La crise sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo n’est pas une fatalité. Elle est le résultat d’une série de choix, d’actions et d’inactions qui ont conduit le pays au bord du précipice. Pour éviter le chaos, une rupture radicale avec les pratiques passées s’impose. Il est temps de cesser les faux-semblants et de faire preuve d’une volonté politique inébranlable pour restaurer la paix et la stabilité.

Les contradictions publiques entre le Président Tshisekedi et Vital Kamerhe ne sont pas de simples divergences d’opinions. Elles sont le symptôme d’une crise de gouvernance profonde qui mine la crédibilité de l’État. Comment le gouvernement peut-il espérer inspirer confiance et mobiliser les énergies lorsque ses plus hauts responsables affichent des positions diamétralement opposées sur une question aussi cruciale que la négociation avec le M23 ? Il est impératif de mettre fin à cette cacophonie et d’adopter une ligne claire et cohérente.

La nomination d’un gouverneur parallèle par le M23 n’est pas un simple acte de défiance. C’est une tentative flagrante de déstabilisation et une remise en question de la souveraineté de l’État congolais. Tolérer une telle situation reviendrait à légitimer l’action des groupes armés et à encourager leur expansion. Une réponse ferme et un déploiement massif de forces de sécurité sont nécessaires pour rétablir l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire.

Le mandat d’arrêt international contre Corneille Nangaa est une victoire symbolique, mais il ne doit pas masquer l’ampleur du défi. Il est essentiel de poursuivre l’enquête, d’identifier et de démanteler les réseaux de soutien dont bénéficie l’AFC. Il faut également s’attaquer aux causes profondes de la rébellion, notamment la corruption, l’impunité et l’exclusion sociale. Ce n’est qu’en s’attaquant à ces problèmes structurels que l’on pourra prévenir l’émergence de nouveaux groupes armés.

Le ras-le-bol de la population congolaise est palpable. L’inaction du gouvernement, la persistance de la violence et le sentiment d’abandon nourrissent la colère et le désespoir. Il est impératif d’écouter la voix du peuple et de répondre à ses aspirations légitimes à la sécurité, à la justice et à la paix. Ignorer cette colère serait une erreur fatale qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la stabilité du pays.

La RDC est à un tournant de son histoire. Le gouvernement doit faire preuve de courage politique et prendre des mesures audacieuses pour inverser la tendance. Il est temps de choisir entre la passivité et l’action, entre la division et l’unité, entre le chaos et la stabilité. L’avenir de la RDC en dépend. Il est impératif d’agir, maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. L’histoire jugera.

Merveille Maleya

Source: https://transparenceinfo.com/2025/02/06/lheure-des-choix-cruciaux-coherence-action-et-volonte-politique-sont-imperatives/a-la-une/

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Économie

RDC- Guerre d’agression pour l’exploitation des ressources naturelles : l’Union Européenne finance l’horreur !

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Contre toute attente, et loin de son costume politique, le prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, opposant au régime en place et candidat malheureux à la présidentielle de 2023, parle le même langage que Kinshasa au Parlement de l’UE -Union européenne-. Lors de son intervention «magistrale» via visioconférence, le professeur Dénis Mukwege coince les Etats membres de l’UE, en des termes complémentaires pour leur soutien «visible» au Rwanda. Ce mercredi 05 février, l’UE était appelée à siéger sur la crise dans l’Est de la RDC, aggravée par l’occupation de la ville de Goma et ses environs.  

Depuis l’aggravation de la crise dans l’Est de la RDC, beaucoup sont des députés européens qui se lèvent pour condamner l’opacité des accords de partenariat sur l’achat des minerais de sang par l’Union Européenne via le Rwanda. Des responsables de la classe politique française n’hésitent pas à qualifier l’Union européenne et la France de «receleurs».

Vêtu de sa casquette humanitaire, le Prix Nobel de la paix 2018 est resté intraitable face aux crimes de guerre en répétition depuis l’occupation rwandaise sur le sol congolais, en accusant directement l’Union Européenne et la Communauté des Etats de continuer à «tolérer l’intolérable». Il a dénoncé une inaction qui s’apparente à la complicité de l’UE face à la montée en puissance de la crise humanitaire la plus négligée de notre temps, et ce, malgré les rapports des experts de l’ONU et ceux des ONGs indépendantes, démontrant l’implication directe du Rwanda.

«Le Rwanda est en train de récidiver dans des bombardements de camps des réfugiés et le monde reste silencieux. L’absence des médias, l’absence de volonté politique, alors que le Rwanda n’est pas une puissance, ni militaire, ni nucléaire. C’est parce que, tout simplement, le Congo se trouve dans un état de faiblesse, un chaos organisé depuis des décennies, avec une insuffisance d’aide alimentaire, alors que le Congo compte plus de 7 millions de déplacés. La population congolaise est traquée comme du bétail par l’Armée rwandaise et ses supplétifs du M23. Il suffirait de voir les images de ce qui s’est passé dans la prison centrale de Munzenze. Il s’agit d’une guerre délibérée contre les populations civiles : femmes, enfants, violés, tués et brûlés. Ce n’est plus une crise humanitaire, mais une crise de notre humanité. Les attaques contre les camps des déplacés à l’intérieur du pays et à Goma, sont des crimes de guerre qui exigent une responsabilité internationale», déplore Dénis Mukwege.

Mukwege renseigne que les hôpitaux de Goma sont totalement débordés, des gens meurent comme des mouches, il n’y a pas de matériel. Plus de 3.000 malades nécessitent des chirurgies, plus de 3.000 cadavres ont été retrouvés et plusieurs centaines d’autres pourrissent dans des morgues.

«Toute cette population qui a quitté Goma, n’est-elle pas envoyée dans une mort douce ? Quelle peut être la cause valable, pour que l’Armée rwandaise agisse de la sorte sans que nous ne prononcions le mot “sanction”?», s’est-il interrogé.

Mukwege décrit l’horreur de la guerre d’agression accompagnée des crimes contre l’humanité, qui verse aujourd’hui 25 millions de Congolais dans l’insécurité alimentaire aiguë, alors que le pays peut permettre des récoltes suffisantes, pas seulement pour le Congo mais pour toute l’Afrique.

«La violence sexuelle est utilisée comme arme de guerre. L’ONU a enregistré plus de 90.000 cas de violence sexuelle liés au conflit au Nord-Kivu, en 2023. C’est un chiffre d’une année seulement. L’ONU a publié les chiffres de 123 000 cas de violences basées sur le genre en RDC. Ce qui représente une femme qui est violée après toutes les 4 minutes. Des chiffres qui sont stupéfiants de voir à quel point on peut laisser et négliger cette population dans une souffrance inouïe», a indiqué Denis Mukwege.

Fier des témoignages vécus à l’hôpital de Panzi et dans les structures partenaires, le Prix Nobel note avec regrets que parmi les victimes de violences sexuelles enregistrées, il y a des enfants enceintes, des enfants qui deviennent mères.

Des sanctions immédiates et coordonnées contre le Rwanda !

A la base, il s’agit d’une guerre d’agression pour l’exploitation des ressources naturelles de la RDC. Le cobalt congolais et son coltan ou tantale, qui pouvaient servir l’humanité de manière propre, sont puisés illégalement au Congo par le Rwanda et comptabilisés parmi les matières essentielles pour la transition énergétique et des nouvelles technologies par les puissances économiques. Denis Mukwege s’accroche aux sanctions immédiates et coordonnées de la Communauté des Nations, comme solution à cette agression barbare rwandaise du 21ème siècle. La suspension de toute aide humanitaire et militaire, ainsi que des sanctions économiques ciblées contre les responsables rwandais impliqués dans les trafics de minerais et les crimes de guerre, et un arrêt des partenariats internationaux avec le Rwanda et le renforcement de la transparence de la chaîne d’approvisionnement, pour empêcher l’utilisation des minerais de sang sur les marchés mondiaux.

«L’ONU, les rapports indépendants des ONGs, des agences de renseignements occidentales, ont documenté le soutien direct du Rwanda au M23, y compris les assistances militaires et la coordination logistique. Malgré ces faits, le Rwanda continue de recevoir l’aide internationale et demeure un partenaire de choix pour les puissances mondiales. Il est contradictoire que le pays africain parmi les plus grands contributeurs de soldats de la paix aux Nations Unies soit celui qui tue aujourd’hui les soldats de la paix dans le pays où il est agresseur. Comment pouvons-nous comprendre cette attitude ?», s’est interrogé le médecin gynécologue rd-congolais.

Il plaide pour que l’UE, les USA, la Communauté des Nations, ne baissent plus les yeux sur les actions du Rwanda en RDC. Les pays dits démocratiques également de ne plus tolérer l’intolérable. Les pays qui partagent avec la RDC les valeurs démocratiques, les valeurs humanistes, de ne plus continuer d’accepter ce que le Rwanda continue de commettre en toute impunité. Il a rappelé que le Rwanda n’est pas seulement complice de ce qui se passe en RDC, il mène activement une guerre d’agression sur le territoire congolais, en bafouant la charte des Nations Unies, en bafouant le droit international et humanitaire.
Source: https://www.opinion-info.cd/politique/2025/02/06/rdc-guerre-dagression-pour-lexploitation-des-ressources-naturelles-lunion

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