Dans un communiqué conjoint publié mercredi soir, les deux parties ont manifesté leur volonté de paix, et ce, dans un « esprit de compréhension mutuelle et de volonté commune de résoudre le conflit par des moyens pacifiques ». À l’en croire, les représentants de la République Démocratique du Congo et de l’AFC/M23 ont convenu de travailler pour « œuvrer à la conclusion d’une trêve devant permettre l’instauration d’un cessez-le-feu effectif ».

Le communiqué mentionne que d’un commun accord, les deux parties réaffirment leur engagement en faveur d’une « cessation immédiate des hostilités, le rejet catégorique de tout discours de haine et d’intimidation », et appellent toutes les communautés locales à respecter ces engagements.

« Les deux parties conviennent du respect des engagements précités qui ouvrira la voie à un dialogue constructif pour rétablir une paix durable en République Démocratique du Congo et dans la région. Ce dialogue portera sur les causes profondes de la crise en cours ainsi que les modalités pour mettre fin au conflit dans les territoires de l’Est de la République Démocratique du Congo », lit-on dans ce communiqué.

Mardi, des informations non vérifiées ont annoncé un revirement inquiétant à Doha, indiquant que les discussions ont accouché d’une souris blanche. Au lendemain, des lignes de front ont même bougé, notamment à Kibati et Kibua, en limite entre Walikale et Masisi, au Nord-Kivu, où les affrontements ont été signalés entre les rebelles du M23 et les forces armées congolaises.

En réponse, les délégations de Kinshasa et de l’AFC/M23 aux pourparlers du Qatar, pendant près de trois semaines, appellent à la désescalade, au soutien et à la diffusion des messages d’espoir et de paix. Les deux parties ont félicité l’implication du Qatar dans la résolution de la crise en cours.

Serge SINDANI

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