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Le PPRD dénonce une suspension «illégale» et annonce la reprise de ses activités «dans le respect de la Constitution»

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Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) est monté au créneau ce mercredi 7 mai pour dénoncer vigoureusement la suspension de ses activités politiques décrétée par le ministère de l’Intérieur. Dans un communiqué publié sur ses plateformes officielles, la formation politique dirigée par l’ancien président Joseph Kabila qualifie cette mesure de « manifestement illégale » et affirme reprendre ses activités « dans le respect de la Constitution et des lois de la République ».

Le bureau politique du PPRD fonde sa position sur l’article 29 de la loi n°04/002 du 15 mars 2004 relative à l’organisation et au fonctionnement des partis politiques. Il rejette catégoriquement les accusations le désignant comme un « mouvement insurrectionnel » et estime que la procédure légale n’a pas été respectée.

« Le PPRD avait choisi la voie de la légalité en introduisant un recours auprès de l’auteur de cette injustice. En retour, celui-ci a opposé un silence méprisant, préférant médiatiser sa volonté de poursuivre un plan de répression ciblant la famille politique et biologique de Joseph Kabila, sénateur à vie et président honoraire », déplore le communiqué.

Selon le parti, le délai légal de quinze jours prévu par l’article 29 pour qu’une décision judiciaire confirme la suspension est désormais expiré. En l’absence de jugement, le PPRD estime que la mesure de suspension est automatiquement levée.

« En vertu de l’alinéa 3 de l’article 29, nous considérons que cette décision, prise sur la base d’accusations fallacieuses par le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, est nulle et non avenue », soutient le bureau politique.

Refusant toute escalade, le PPRD assure qu’il poursuivra ses activités de manière pacifique. « Fidèles aux valeurs républicaines, nous faisons le choix de la non-violence et refusons toute provocation menant à la confrontation », conclut le communiqué.

Pour rappel, dans une déclaration officielle datée du 19 avril, le ministre de l’Intérieur Jacquemain Shabani avait accusé le PPRD et son autorité morale, Joseph Kabila, de « silence complice » face à l’occupation de l’Est du pays par les forces rwandaises et leurs alliés du M23/AFC. Ce comportement, selon le ministère, contrevient aux obligations légales des partis politiques en matière de souveraineté et d’intégrité territoriale.

Silas MUNGINDA

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RDC : Après 5 ans à l’IGF, Jules Alingete écarté de ses fonctions

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Un départ au goût de règlement de comptes. Après cinq années de présence active à la tête de l’IGF, Jules Alingete a quitté ses fonctions dans une atmosphère de controverses politiques et judiciaires. Si son mandat a été salué pour sa rigueur dans la traque des détournements, il a aussi été entaché d’accusations d’instrumentalisation politique. La tension entre Alingete et l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, cristallise les fractures internes au sein de la gouvernance Tshisekedi.

Lors d’une interview fleuve, Nicolas Kazadi a révélé avoir été confronté à Jules Alingete en personne, en présence du président Félix Tshisekedi, à propos des accusations de détournement liées aux projets de lampadaires et de forages. Selon lui, l’inspecteur général des finances aurait reconnu l’absence de preuves contre lui :

« J’ai eu une confrontation entre l’inspecteur général des finances et moi, devant le chef de l’État… Il a dit à plusieurs personnes que je n’étais pas impliqué, qu’on a fouillé mes comptes et qu’il n’y avait rien. »

Kazadi affirme avoir demandé un démenti public, mais Alingete se serait retranché derrière le fait que « la justice est déjà saisie ». Pour l’ancien ministre, cette posture démontre une volonté délibérée de nuire à sa réputation, avec l’appui de médias contractuellement liés à l’IGF.

Durant près de deux heures, Kazadi a exposé ce qu’il décrit comme une vaste cabale orchestrée par une mafia politico-financière qu’il aurait dérangée à travers des réformes structurelles.

« Je n’ai pas été incompris, j’ai été saboté… J’ai eu le courage de mettre un coup de pied dans tous ces systèmes mafieux. »

Ses propos font écho à un climat politique délétère, où les luttes de pouvoir se règlent parfois par des accusations publiques, attisées par une presse sensationnaliste.

Une procédure judiciaire et un non-lieu pour Kazadi

Fin avril 2024, Kazadi est ciblé par une enquête judiciaire dans le cadre d’un projet national de forages et de stations d’eau potable. Il est cité aux côtés de François Rubota, Guy Mikulu et Mike Kasenga comme présumé auteur de détournements. Tous sont interdits de quitter le territoire.

Cependant, plusieurs éléments viendront conforter sa défense :

  1. Rôle limité dans l’exécution des projets : Il a démontré que son implication s’arrêtait aux décaissements, dans le cadre de contrats hérités de ses prédécesseurs.
  2. Aucune preuve de malversation personnelle : Aucune transaction suspecte ni enrichissement n’ont été constatés dans ses comptes.
  3. Coopération avec la justice : Il a volontairement renoncé à ses immunités et collaboré pleinement à l’instruction.
  4. Observations sur les coûts : Il avait recommandé un audit des coûts, sans s’opposer au projet lui-même.

La justice a finalement décidé de le disculper, considérant qu’aucun élément ne permettait de retenir sa responsabilité.

Un procès malgré tout

Si Kazadi sort blanchi, l’affaire se poursuit devant la Cour de cassation pour les autres mis en cause. La justice s’intéresse désormais à la surfacturation présumée et au rôle de l’entrepreneur Mike Kasenga dans l’exécution du projet.

Pour Kazadi, cette issue marque une forme de réhabilitation. Il entend désormais se recentrer sur ses ambitions politiques, porté par une image restaurée et le soutien renouvelé de ses partisans. Il affirme vouloir continuer à militer pour la transparence et une meilleure gestion des finances publiques.

Un dossier emblématique

L’affaire des lampadaires et des forages restera un cas d’école en matière de gouvernance publique en RDC. Elle illustre les tensions entre institutions de contrôle, justice, médias et exécutif dans un État où les mécanismes de transparence restent fragiles.

Christian Okende

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Élection du pape : fumée noire à la cheminée de la chapelle Sixtine

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Les 133 cardinaux réunis en conclave à la chapelle Sixtine n’ont pas réussi, ce mercredi 7 mai, à se mettre d’accord sur la désignation du successeur du pape François au Vatican.

La première fumée sortie de la cheminée de la chapelle Sixtine a été noire, indiquant qu’aucun consensus n’a été trouvé.

Le prochain vote est donc prévu pour ce jeudi, dans la même salle, afin d’élire le 267ᵉ pontife romain.

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L’ACGT et le gouvernement provincial du Kasaï-Central conviennent du début des travaux du stade de Kananga

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Les travaux de construction du stade de Kananga débuteront incessamment, ont convenu, ce mercredi 7 mai, l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT) et le gouvernement provincial du Kasaï-Central.

Cette décision a été prise lors d’une réunion tenue entre le directeur général de l’ACGT, Nico Nzau Nzau, et le gouverneur du Kasaï-Central, Moïse Kambulu, en présence des représentants de la société chinoise SISC SA, à Kinshasa.

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