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Remue-Ménage à l’IGF: Christophe Bitasimwa remplace Jules Alingete

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Un vent de changement souffle sur l’Inspection Générale des Finances (IGF) de la République Démocratique du Congo. Par une série d’ordonnances rendues publiques par la porte-parole du Président de la République, Tina Salama ce mardi 7 mai via son compte X, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi a opéré un important remaniement au sommet de cette institution-clé de la lutte contre la corruption et du contrôle des finances publiques.

L’une des décisions les plus marquantes est la nomination de monsieur Christophe Bitasimwa Bahii au poste d’Inspecteur Général des Finances – Chef de service. Il succède ainsi à Jules Alingete Key, figure emblématique de l’IGF, qui a occupé cette fonction avec une forte visibilité et un engagement notoire dans la lutte contre les détournements de fonds publics.

Cette décision présidentielle marque une nouvelle ère pour l’IGF. Christophe Bitasimwa Bahii, dont le parcours professionnel dans les finances publiques est salué par ses pairs, aura la lourde responsabilité de maintenir, voire renforcer, la rigueur et l’efficacité de cette institution stratégique.

Autre nomination annoncée : celle de Monsieur Tshibingu Nsenga Emmanuel en qualité d’Inspecteur Général Adjoint des Finances. Il secondera désormais le nouveau chef de l’IGF dans la conduite des missions de contrôle, d’audit et de conseil auprès des institutions de l’État.

Des nominations lourdes de symboles

Ces changements interviennent dans un contexte où la bonne gouvernance, la transparence financière et la redevabilité sont plus que jamais au cœur des priorités de l’État congolais. En confiant les rênes de l’IGF à une nouvelle équipe, le Président Tshisekedi semble vouloir insuffler une nouvelle dynamique, tout en poursuivant les efforts amorcés depuis le début de son mandat en matière de gouvernance financière.

Les réactions ne se sont pas fait attendre, certains saluant une volonté de renouvellement, d’autres s’interrogeant sur les raisons de la mise à l’écart de Jules Alingete, dont l’action, bien que controversée à certains égards, a marqué les esprits.

Le remaniement à l’IGF symbolise une étape cruciale dans la consolidation des institutions de contrôle en RDC. Reste à voir si les nouveaux responsables parviendront à relever les défis liés à la gestion rigoureuse des finances publiques, dans un pays où les attentes citoyennes en matière de transparence et de justice sociale sont particulièrement élevées.

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RDC : Après 5 ans à l’IGF, Jules Alingete écarté de ses fonctions

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Un départ au goût de règlement de comptes. Après cinq années de présence active à la tête de l’IGF, Jules Alingete a quitté ses fonctions dans une atmosphère de controverses politiques et judiciaires. Si son mandat a été salué pour sa rigueur dans la traque des détournements, il a aussi été entaché d’accusations d’instrumentalisation politique. La tension entre Alingete et l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, cristallise les fractures internes au sein de la gouvernance Tshisekedi.

Lors d’une interview fleuve, Nicolas Kazadi a révélé avoir été confronté à Jules Alingete en personne, en présence du président Félix Tshisekedi, à propos des accusations de détournement liées aux projets de lampadaires et de forages. Selon lui, l’inspecteur général des finances aurait reconnu l’absence de preuves contre lui :

« J’ai eu une confrontation entre l’inspecteur général des finances et moi, devant le chef de l’État… Il a dit à plusieurs personnes que je n’étais pas impliqué, qu’on a fouillé mes comptes et qu’il n’y avait rien. »

Kazadi affirme avoir demandé un démenti public, mais Alingete se serait retranché derrière le fait que « la justice est déjà saisie ». Pour l’ancien ministre, cette posture démontre une volonté délibérée de nuire à sa réputation, avec l’appui de médias contractuellement liés à l’IGF.

Durant près de deux heures, Kazadi a exposé ce qu’il décrit comme une vaste cabale orchestrée par une mafia politico-financière qu’il aurait dérangée à travers des réformes structurelles.

« Je n’ai pas été incompris, j’ai été saboté… J’ai eu le courage de mettre un coup de pied dans tous ces systèmes mafieux. »

Ses propos font écho à un climat politique délétère, où les luttes de pouvoir se règlent parfois par des accusations publiques, attisées par une presse sensationnaliste.

Une procédure judiciaire et un non-lieu pour Kazadi

Fin avril 2024, Kazadi est ciblé par une enquête judiciaire dans le cadre d’un projet national de forages et de stations d’eau potable. Il est cité aux côtés de François Rubota, Guy Mikulu et Mike Kasenga comme présumé auteur de détournements. Tous sont interdits de quitter le territoire.

Cependant, plusieurs éléments viendront conforter sa défense :

  1. Rôle limité dans l’exécution des projets : Il a démontré que son implication s’arrêtait aux décaissements, dans le cadre de contrats hérités de ses prédécesseurs.
  2. Aucune preuve de malversation personnelle : Aucune transaction suspecte ni enrichissement n’ont été constatés dans ses comptes.
  3. Coopération avec la justice : Il a volontairement renoncé à ses immunités et collaboré pleinement à l’instruction.
  4. Observations sur les coûts : Il avait recommandé un audit des coûts, sans s’opposer au projet lui-même.

La justice a finalement décidé de le disculper, considérant qu’aucun élément ne permettait de retenir sa responsabilité.

Un procès malgré tout

Si Kazadi sort blanchi, l’affaire se poursuit devant la Cour de cassation pour les autres mis en cause. La justice s’intéresse désormais à la surfacturation présumée et au rôle de l’entrepreneur Mike Kasenga dans l’exécution du projet.

Pour Kazadi, cette issue marque une forme de réhabilitation. Il entend désormais se recentrer sur ses ambitions politiques, porté par une image restaurée et le soutien renouvelé de ses partisans. Il affirme vouloir continuer à militer pour la transparence et une meilleure gestion des finances publiques.

Un dossier emblématique

L’affaire des lampadaires et des forages restera un cas d’école en matière de gouvernance publique en RDC. Elle illustre les tensions entre institutions de contrôle, justice, médias et exécutif dans un État où les mécanismes de transparence restent fragiles.

Christian Okende

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Élection du pape : fumée noire à la cheminée de la chapelle Sixtine

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Les 133 cardinaux réunis en conclave à la chapelle Sixtine n’ont pas réussi, ce mercredi 7 mai, à se mettre d’accord sur la désignation du successeur du pape François au Vatican.

La première fumée sortie de la cheminée de la chapelle Sixtine a été noire, indiquant qu’aucun consensus n’a été trouvé.

Le prochain vote est donc prévu pour ce jeudi, dans la même salle, afin d’élire le 267ᵉ pontife romain.

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L’ACGT et le gouvernement provincial du Kasaï-Central conviennent du début des travaux du stade de Kananga

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Les travaux de construction du stade de Kananga débuteront incessamment, ont convenu, ce mercredi 7 mai, l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT) et le gouvernement provincial du Kasaï-Central.

Cette décision a été prise lors d’une réunion tenue entre le directeur général de l’ACGT, Nico Nzau Nzau, et le gouverneur du Kasaï-Central, Moïse Kambulu, en présence des représentants de la société chinoise SISC SA, à Kinshasa.

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