Cette session s’est tenue sous le thème : « Consolider les acquis de la réforme de la CEEAC pour accélérer l’intégration régionale et la construction d’une communauté de destin en Afrique centrale ».
Arrivé dans la matinée, le Chef de l’État congolais était accompagné de plusieurs personnalités, dont Didier Manzenga, ministre de la Coopération régionale, Grâce Yamba, vice-ministre des Affaires étrangères, Sumbu Sita, haut représentant du chef de l’État, et Jocelyne Kabengele, ambassadrice de la RDC en Guinée équatoriale.

Parmi les points figurant à l’ordre du jour, la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, la passation de la présidence tournante de la CEEAC, ainsi que la fin du mandat de l’équipe actuelle de la Commission de l’organisation.

À l’issue des travaux, un communiqué final a été publié, entérinant plusieurs décisions majeures. Concernant la présidence tournante de la CEEAC, il a été décidé que la Guinée équatoriale conserverait temporairement la direction de l’organisation, en remplacement du Rwanda, jusqu’à la résolution du contentieux entre Kigali et Kinshasa.

Enfin, il a été convenu que le renouvellement du mandat de l’équipe dirigeante de la Commission de la CEEAC interviendrait dans un délai de trois mois.

Plusieurs rapports internes et independants attestent la présence des groupes rwandaises en RDC en appui, parfois direct, aux rebelles du M23. Ce que Kigali a toujours rejeté, déclarant qu’il s’agit d’un conflit entre congolais et il faut un consensus interne.

Des affirmation qui n’ébranlent en rien les positions diplomatiques de la RDC, qui doit se frotter les mains pour cet énième victoire diplomatique face au régime de Kigali, traduit par cet appel de la CEEAC aux troupes rwandaises de quitter son sol.

Gloire MALUMBA

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