Dans une ambiance sobre mais chargée de symboles, l’ancien chef de service, Jules Alingete Key, a remis les dossiers en cours à son successeur avant la signature du procès-verbal. Ce moment solennel a marqué la transmission officielle des responsabilités au sommet de cet organe de contrôle stratégique de la République.

Prenant la parole, Jules Alingete, visiblement ému, a exprimé sa gratitude au Président de la République pour la confiance dont il a bénéficié tout au long de son mandat. Il n’a pas manqué de souligner les qualités professionnelles de son successeur, avec qui il a longtemps collaboré.
« Je connais vos capacités respectives et ne doute pas que vous donnerez le meilleur de vous pour accomplir vos missions », a-t-il déclaré à l’endroit de Christophe Bitasimwa et de son adjoint, Emmanuel Tshibingu Nsenga.

Répondant à cet hommage, le nouvel Inspecteur Général n’a pas tari d’éloges envers son prédécesseur, saluant son bilan et son engagement indéfectible.
« L’image de marque de l’IGF est aujourd’hui à un très haut niveau grâce au leadership de l’Inspecteur Alingete. Nous allons garder le même élan. On ne peut pas remplacer Alingete, on lui succède », a-t-il affirmé avec humilité et détermination.

Dans son allocution, le Directeur de Cabinet du Président de la République a mis l’accent sur les attentes du Chef de l’État vis-à-vis de cette institution placée sous son autorité directe. Il a rappelé les valeurs fondamentales qui doivent guider l’action de la nouvelle équipe dirigeante : rigueur, discrétion, impartialité et efficacité.

« Le Commandant Suprême insiste sur la discrétion, l’assiduité et la méticulosité… Le contrôle ne fait pas beaucoup de bruit, mais il fait mal », a martelé M. Anthony Nkinzo, en soulignant la nature sensible du travail de l’IGF dans la lutte contre les abus et la mauvaise gestion des ressources publiques.

À l’endroit de Jules Alingete, dont il a salué le travail remarquable à la tête de l’IGF, il a déclaré avec admiration :
« Vous avez marqué votre saison et j’en suis très fier. Les gens peuvent dire que vous n’avez pas été parfait, mais nous, nous disons que vous avez fait ce qu’il fallait. »

Créée pour garantir la transparence dans la gestion des finances publiques, l’Inspection Générale des Finances est un pilier de la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo. En tant que bras armé de la Présidence dans la lutte contre la corruption et le gaspillage des ressources, elle est appelée à jouer un rôle de plus en plus stratégique dans la redynamisation de l’État.

Avec Christophe Bitasimwa à sa tête, l’IGF entre dans une nouvelle phase de son histoire, entre fidélité à l’héritage d’Alingete et adaptation aux nouveaux défis d’un État moderne et exigeant.

F. Joseph

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