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Société 

Kinshasa : Insécurité à Bandalungwa, le député provincial Jared Phazu propose des pistes de solution au VPM Jacquemain Shabani (Correspondance)

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Préoccupé par l’insécurité qui a élu domicile dans sa circonscription électorale, le député provincial Jared Phanzu s’est adressé au Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo.

Dans sa correspondance, le député provincial Jared Phanzu explique, en effet, que depuis deux semaines, des témoignages concordantes et dignes de foi renseignent des cas de cambriolage perpétrés de façon récurrente par des bandits munis d’armes blanches.

Les mêmes sources, ajoute le député provincial Jared Phanzu dans sa lettre adressée au Vice-premier ministre Jacquemain Shabani, indique que la commission de ces forfaits est l’œuvre des jeunes délinquants, causant systématiquement terreur, désolation et insécurité permanente, empêchant les citoyens de vivre tranquillement et de circuler librement, surtout à la tombée de la nuit.

Ces événements tragiques non isolés traduisent la noirceur d’un banditisme urbain exponentiel, qui touche de plus en plus les quartiers de cette grande municipalité. Ces récents incidents ont manifestement exacerbé la peur et l’incertitude dans le chef de la population, ayant poussé celle-ci à se référer à son élu, dans la perspective de mener des démarches politiques urgentes et susceptibles de garantir le recouvrement de la sécurité et de la sérénité dans la commune“, renseigne cette correspondance.

Tout en saluant les efforts fournis par l’autorité en matière de sécurité, le député provincial Jared Phanzu soumet au Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, quelques suggestions ci-dessous ; lesquelles consistent à : – Assurer le renforcement du déploiement des forces de l’ordre.

Cette mesure visera à augmenter la présence policière, notamment par des patrouilles rigoureuses ;

– Requalifier la mission de la Police d’intervention “Mbata” ou mettre en place des unités d’intervention rapide capables de répondre efficacement aux alertes des citoyens.

– La Lutte contre le phénomène “Kuluna”.

Cette mesure visera à intensifier l’opération Ndobo en cours, avec des arrestations ciblées des récidivistes.

La Collaboration avec la population visera à encourager la création de comités de vigilance de quartier, de concert avec la Police.

– Faciliter la dénonciation anonyme des actes criminels, pour protéger les citoyens contre les représailles.

La synergie active avec le ministère de la Justice.

Cette mesure aura le mérite d’appliquer des sanctions fermes contre les coupables, afin de dissuader d’autres jeunes de rejoindre ces gangs.

– Accélérer le traitement des dossiers liés aux actes de banditisme.

La dotation en équipement des différents Commissariats de Police d’Intervention et d’Appui de la Territoriale (CIAT) et ses sous antennes implantées dans les quartiers, pour assurer une présence policière plus rapprochée de la population.

Actualités

Kinshasa renaît : la grande offensive routière lancée par Daniel Bumba

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Depuis son investiture, le Gouverneur Daniel Bumba Lubaki place la rénovation de la voirie kinoise au cœur de son action, en parfaite cohérence avec la vision « Kin la belle » promue par le Président Félix‑Antoine Tshisekedi. À travers le compte @AlertesVoirie, il informe régulièrement les Kinois des chantiers lancés et rend compte de l’avancée des travaux.

1. Avenue du Plateau : un chantier en deux temps

Lancement et premières réalisations

15 avril 2025 : le compte @AlertesVoirie annonce le projet de construction et de réhabilitation de l’avenue du Plateau, couvrant à la fois les communes de Kinshasa et de Gombe. Les travaux ont démarré sur plusieurs tronçons clés de cet axe structurant de la capitale .

17 avril 2025 : un second message détaille les interventions :

Tronçon 1 : aménagement entre l’avenue Dima et l’avenue Kolela (bétonnage et compactage),

Tronçon 2 : reprofilage et pose de la couche de base entre Kolela et Rwakadingi,

Tronçon 3 : réfection des trottoirs entre Rwakadingi et Bokassa .

2. Avenue Dima : trois tronçons opérationnels

Le 17 avril 2025, @AlertesVoirie publie un point sur l’avenue Dima, dans la commune de Kinshasa :

1. Avenue Kasavubu → avenue du Marché : maçonnerie de la traversée,

2. Avenue du Marché → avenue Kolela : préparation de fond de coffre,

3. Avenue Kolela → avenue Plateau : pose de la couche d’enrobé et sécurisation des quais .

Ces opérations fragilisent temporairement la circulation, mais stabilisent déjà le revêtement, garantissant une meilleure résistance aux pluies.

3. Ouverture en cascade de plusieurs chantiers

Dans un « reportage » diffusé par @AlertesVoirie (relayé par l’ACP), le 15 avril 2025, il est indiqué que plusieurs axes du centre-ville sont désormais concurrentiellement en réhabilitation :

l’avenue du Plateau,

l’avenue Kabinda (sur 3,77 km, de Barumbu à Lingwala),

l’avenue Dima,

la partie nord de l’avenue Rwakadingi,

 

l’avenue Bokassa, au croisement avec Kabambare .

En coordonnant l’ouverture simultanée de ces chantiers et en faisant chaque semaine un point de situation via @AlertesVoirie, le Gouverneur Daniel Bumba Lubaki démontre une gouvernance proactive, assurant transparence et suivi rigoureux. Les Kinois sont invités à faire preuve de patience : ces travaux visent à fluidifier la circulation, à prévenir les inondations et, plus largement, à redonner à Kinshasa son « joli visage » conformément aux orientations présidentielles.

 

 

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Politique

RDC: Le M23 multiplie les fouilles domiciliaires, pille et occupe illégalement des résidences privées à Goma (ONU)

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Le groupe armé M23 renforce son emprise sur la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, à travers des patrouilles régulières et des fouilles domiciliaires, a rapporté vendredi le Bureau du porte-parole du Secrétaire général des Nations unies.

« Nos collègues rapportent que le M23 consolide sa présence à Goma par des patrouilles régulières et des fouilles domiciliaires. Des actes de pillage et l’occupation de résidences privées par le groupe armé ont été signalés, ainsi que des tentatives de saisie de véhicules, y compris ceux appartenant à des organisations humanitaires – ce qui constitue une violation du droit humanitaire international », a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, lors d’un point de presse.

Selon les Nations unies, la situation humanitaire dans la ville reste critique. Les morgues sont saturées et les établissements de santé dépassés par l’afflux de blessés, tandis que la population continue de dépendre de l’eau non traitée du lac Kivu, augmentant les risques de maladies hydriques.

En parallèle, les combats se poursuivent dans le Sud-Kivu, notamment aux abords de Minova, où les Forces armées congolaises (FARDC) ont renforcé leurs positions à Nyabibwe, à 85 km de Bukavu.

Les Nations unies réitèrent leur appel au respect du droit international humanitaire et demandent un accès sans entrave aux populations affectées par le conflit.

Source:

https://transparenceinfo.com/2025/02/05/le-m23-multiplie-les-fouilles-domiciliaires-pille-et-occupe-illegalement-des-residences-privees-a-goma-onu/a-la-une/

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Économie

RDC- Guerre d’agression pour l’exploitation des ressources naturelles : l’Union Européenne finance l’horreur !

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Contre toute attente, et loin de son costume politique, le prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, opposant au régime en place et candidat malheureux à la présidentielle de 2023, parle le même langage que Kinshasa au Parlement de l’UE -Union européenne-. Lors de son intervention «magistrale» via visioconférence, le professeur Dénis Mukwege coince les Etats membres de l’UE, en des termes complémentaires pour leur soutien «visible» au Rwanda. Ce mercredi 05 février, l’UE était appelée à siéger sur la crise dans l’Est de la RDC, aggravée par l’occupation de la ville de Goma et ses environs.  

Depuis l’aggravation de la crise dans l’Est de la RDC, beaucoup sont des députés européens qui se lèvent pour condamner l’opacité des accords de partenariat sur l’achat des minerais de sang par l’Union Européenne via le Rwanda. Des responsables de la classe politique française n’hésitent pas à qualifier l’Union européenne et la France de «receleurs».

Vêtu de sa casquette humanitaire, le Prix Nobel de la paix 2018 est resté intraitable face aux crimes de guerre en répétition depuis l’occupation rwandaise sur le sol congolais, en accusant directement l’Union Européenne et la Communauté des Etats de continuer à «tolérer l’intolérable». Il a dénoncé une inaction qui s’apparente à la complicité de l’UE face à la montée en puissance de la crise humanitaire la plus négligée de notre temps, et ce, malgré les rapports des experts de l’ONU et ceux des ONGs indépendantes, démontrant l’implication directe du Rwanda.

«Le Rwanda est en train de récidiver dans des bombardements de camps des réfugiés et le monde reste silencieux. L’absence des médias, l’absence de volonté politique, alors que le Rwanda n’est pas une puissance, ni militaire, ni nucléaire. C’est parce que, tout simplement, le Congo se trouve dans un état de faiblesse, un chaos organisé depuis des décennies, avec une insuffisance d’aide alimentaire, alors que le Congo compte plus de 7 millions de déplacés. La population congolaise est traquée comme du bétail par l’Armée rwandaise et ses supplétifs du M23. Il suffirait de voir les images de ce qui s’est passé dans la prison centrale de Munzenze. Il s’agit d’une guerre délibérée contre les populations civiles : femmes, enfants, violés, tués et brûlés. Ce n’est plus une crise humanitaire, mais une crise de notre humanité. Les attaques contre les camps des déplacés à l’intérieur du pays et à Goma, sont des crimes de guerre qui exigent une responsabilité internationale», déplore Dénis Mukwege.

Mukwege renseigne que les hôpitaux de Goma sont totalement débordés, des gens meurent comme des mouches, il n’y a pas de matériel. Plus de 3.000 malades nécessitent des chirurgies, plus de 3.000 cadavres ont été retrouvés et plusieurs centaines d’autres pourrissent dans des morgues.

«Toute cette population qui a quitté Goma, n’est-elle pas envoyée dans une mort douce ? Quelle peut être la cause valable, pour que l’Armée rwandaise agisse de la sorte sans que nous ne prononcions le mot “sanction”?», s’est-il interrogé.

Mukwege décrit l’horreur de la guerre d’agression accompagnée des crimes contre l’humanité, qui verse aujourd’hui 25 millions de Congolais dans l’insécurité alimentaire aiguë, alors que le pays peut permettre des récoltes suffisantes, pas seulement pour le Congo mais pour toute l’Afrique.

«La violence sexuelle est utilisée comme arme de guerre. L’ONU a enregistré plus de 90.000 cas de violence sexuelle liés au conflit au Nord-Kivu, en 2023. C’est un chiffre d’une année seulement. L’ONU a publié les chiffres de 123 000 cas de violences basées sur le genre en RDC. Ce qui représente une femme qui est violée après toutes les 4 minutes. Des chiffres qui sont stupéfiants de voir à quel point on peut laisser et négliger cette population dans une souffrance inouïe», a indiqué Denis Mukwege.

Fier des témoignages vécus à l’hôpital de Panzi et dans les structures partenaires, le Prix Nobel note avec regrets que parmi les victimes de violences sexuelles enregistrées, il y a des enfants enceintes, des enfants qui deviennent mères.

Des sanctions immédiates et coordonnées contre le Rwanda !

A la base, il s’agit d’une guerre d’agression pour l’exploitation des ressources naturelles de la RDC. Le cobalt congolais et son coltan ou tantale, qui pouvaient servir l’humanité de manière propre, sont puisés illégalement au Congo par le Rwanda et comptabilisés parmi les matières essentielles pour la transition énergétique et des nouvelles technologies par les puissances économiques. Denis Mukwege s’accroche aux sanctions immédiates et coordonnées de la Communauté des Nations, comme solution à cette agression barbare rwandaise du 21ème siècle. La suspension de toute aide humanitaire et militaire, ainsi que des sanctions économiques ciblées contre les responsables rwandais impliqués dans les trafics de minerais et les crimes de guerre, et un arrêt des partenariats internationaux avec le Rwanda et le renforcement de la transparence de la chaîne d’approvisionnement, pour empêcher l’utilisation des minerais de sang sur les marchés mondiaux.

«L’ONU, les rapports indépendants des ONGs, des agences de renseignements occidentales, ont documenté le soutien direct du Rwanda au M23, y compris les assistances militaires et la coordination logistique. Malgré ces faits, le Rwanda continue de recevoir l’aide internationale et demeure un partenaire de choix pour les puissances mondiales. Il est contradictoire que le pays africain parmi les plus grands contributeurs de soldats de la paix aux Nations Unies soit celui qui tue aujourd’hui les soldats de la paix dans le pays où il est agresseur. Comment pouvons-nous comprendre cette attitude ?», s’est interrogé le médecin gynécologue rd-congolais.

Il plaide pour que l’UE, les USA, la Communauté des Nations, ne baissent plus les yeux sur les actions du Rwanda en RDC. Les pays dits démocratiques également de ne plus tolérer l’intolérable. Les pays qui partagent avec la RDC les valeurs démocratiques, les valeurs humanistes, de ne plus continuer d’accepter ce que le Rwanda continue de commettre en toute impunité. Il a rappelé que le Rwanda n’est pas seulement complice de ce qui se passe en RDC, il mène activement une guerre d’agression sur le territoire congolais, en bafouant la charte des Nations Unies, en bafouant le droit international et humanitaire.
Source: https://www.opinion-info.cd/politique/2025/02/06/rdc-guerre-dagression-pour-lexploitation-des-ressources-naturelles-lunion

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