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Non, les Américains condamnés pour tentative de coup d’État en RDC n’ont pas été libérés

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Le 8 avril, les autorités congolaises ont procédé à la remise de trois citoyens américains aux représentants des États-Unis, à la prison militaire de Ndolo. Marcel Malanga, fils du chef du commando abattu, ainsi que Taylor Christa Thompson et Zalman Polun Benjamin Reben, ont été transférés vers les États-Unis dans le cadre d’un accord de coopération judiciaire entre Kinshasa et Washington.
Alors que certains médias locaux ont évoqué une prétendue “libération” des intéressés, les éléments disponibles démontrent que ces trois personnes demeurent sous le coup de poursuites pénales aux États-Unis, et qu’elles ne bénéficient d’aucune amnistie ni liberté conditionnelle.

Retour sur les faits
En mai 2024, un groupe armé mené par Christian Malanga, citoyen américano-congolais, a lancé une attaque simultanée contre le Palais de la Nation, siège officiel de la Présidence congolaise, et la résidence privée d’un haut responsable gouvernemental, le Vice-Premier ministre Vital Kamerhe. L’assaut s’est soldé par la mort de six personnes, dont deux policiers et un civil.
Arrêtés après les faits, trois ressortissants américains — Marcel Malanga, Taylor Thompson et Zalman Polun — ont été traduits devant la justice militaire congolaise. Ils ont été condamnés à mort en septembre 2024, avant que leurs peines ne soient commuées en prison à perpétuité à la faveur d’une grâce présidentielle début avril 2025.

Transfert vers les États-Unis : une coopération judiciaire, non une libération
L’opération de remise s’est déroulée à Kinshasa, en présence de représentants du ministère congolais de la Justice, de la Défense, des services de migration, ainsi que de l’ambassade des États-Unis. À aucun moment il n’a été question d’une quelconque remise en liberté.
Au contraire, le Département de la Justice américain a annoncé, ce mercredi 9 avril, l’ouverture d’une procédure pénale à l’encontre des trois individus, qui sont désormais inculpés aux États-Unis pour des faits d’une extrême gravité.

De nouvelles charges aux États-Unis
Le District fédéral de l’Utah a rendu publique une plainte criminelle visant Marcel Malanga, Taylor Thompson, Zalman Polun ainsi qu’un quatrième citoyen américain, Joseph Peter Moesser, interpellé à Salt Lake City.
Ils sont désormais inculpés pour :
Conspiration en vue d’un coup d’État à l’étranger
Usage ou tentative d’usage d’armes de destruction massive
Projet d’assassinat de dirigeants étrangers
Exportation illégale d’armes depuis les États-Unis
Fourniture de matériel à une organisation terroriste armée
Les procureurs américains allèguent que les accusés ont planifié l’attaque depuis les États-Unis, en lien avec le défunt Christian Malanga, et qu’ils ont acheminé des armes, des explosifs et des équipements militaires vers la RDC. L’objectif : renverser les institutions congolaises, établir un régime baptisé “Nouvelle Zaïre” et proclamer Christian Malanga président.
Selon la plainte, les accusés ont également tenté de développer des dispositifs incendiaires et des drones armés pour cibler le Palais présidentiel et des personnalités politiques congolaises.

Un risque de prison à vie
Si les faits sont avérés, les trois hommes encourent, chacun, la réclusion criminelle à perpétuité aux États-Unis. Le gouvernement américain, tout en condamnant l’attaque survenue en RDC, s’est engagé à garantir aux accusés un procès équitable, dans le respect du droit.

Conclusion
Le retour de Marcel Malanga et de ses coaccusés aux États-Unis ne constitue en aucun cas une libération. Il s’agit d’un transfert dans le cadre d’une coopération judiciaire bilatérale, et non d’une mesure de clémence.
Les intéressés demeurent poursuivis, cette fois sous la juridiction américaine, et feront face à la justice pour leur implication présumée dans une tentative violente de renversement du gouvernement congolais.
 

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