Il s’agit d’un signal fort lancé par l’Hôtel de ville dans un contexte marqué par les conséquences des inondations survenues début avril à Kinshasa. Ces inondations ont plongé la capitale dans l’émoi, causant plusieurs dizaines de morts, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels. La cause principale serait les constructions anarchiques érigées sur des zones qui, en réalité, constituent le lit de la rivière N’djili.

C’est pour prévenir de tels drames que le gouvernement provincial a décidé de prendre cette mesure ferme.
« Le Gouvernement provincial de la ville de Kinshasa informe l’opinion publique qu’il procédera à la démolition de toutes les constructions anarchiques érigées à la baie de Ngaliema, le long du fleuve Congo, dans les 48 heures à compter de la publication du présent communiqué », peut-on lire dans ledit communiqué.

Cette mesure, qui vise la destruction des édifices d’habitation à la baie de Ngaliema, est notamment motivée par le souci de faire respecter les règles d’urbanisme, les emprises publiques ainsi que les servitudes, tout en préservant d’autres ouvrages d’intérêt public.

« En exécution de la décision du Gouvernement de la République, et afin, d’une part, de faire respecter les normes urbanistiques et la réglementation en matière de servitudes et d’emprises publiques et, d’autre part, de préserver la viabilité des installations de l’usine de captage d’eau de la REGIDESO ainsi que son bon fonctionnement », poursuit le communiqué.

À la suite des récentes inondations à Kinshasa, une commission de crise a été mise en place pour prendre en charge cette catastrophe naturelle. Parmi les mesures retenues figure la démolition de toutes les constructions érigées dans des zones non constructibles. C’est dans cette logique que s’inscrit la décision de l’Hôtel de ville.

F. Joseph

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